1. Danger ! Chutes de perles.
L’atelier perles est celui de tous les dangers : un geste brusque et la barquette se renverse. Nous mettons des tapis sur la table pour éviter que les perles ne roulent trop et se répandent sur le sol.
C’est un atelier autonome. Et quand les enfants ont terminé leur collier, ils ont tendance à nous l’apporter pour que nous le fermions. Ils le tiennent par le bout de la ficelle et souvent le lâche en chemin…
Je demande aux enfants de ne pas se promener avec le collier, mais de venir nous chercher quand ils ont fini. Consigne un peu contre-nature : certains ne peuvent pas s’en empêcher !
2. Premier séance : quantités de perles
Il s’agit de remplir le collier avec toujours la même quantité de perles : le « collier de 2 » ne contient que des groupes de 2 perles, celui de 5, des groupes de 5. Les couleurs sont choisies par les enfants. Les réalisations sont consignées sur un tableau de réussites.
Il n’est pas encore question d’alterner des groupes de façon régulière (2 perles jaunes puis 3 perles vertes, par exemple). Il s’agit de s’entrainer à réunir des collections et de travailler d’abord les quantités avant de passer aux algorithmes.
Remarque : dans notre classe, les enfants s’inscrivent plusieurs fois à un atelier et ont ainsi l’occasion d’améliorer leurs réalisations.
3. Deuxième séance : algorithmes
Les séances sont espacées d’au moins une semaine pour que les enfants ne se lassent pas de l’atelier perles.
Des modèles de colliers, à différents niveaux de difficultés sont proposés.
Les réalisations sont consignées sur un tableau de réussites.
4. Troisième séance : coder décoder
Les élèves de GS et les MS volontaires réalisent un collier et le codent. La couleur blanche est remplacée par le noir.
Dans un second temps, les enfants choisissent le modèle d’un autre et essaient de le réaliser.